Quand la rave rencontre la Thaïlande

Un légume suisse avec du potentiel 
Si les raves faisaient autrefois partie des aliments de base, elles ne brillent aujourd’hui plus qu’en tant que «Räbeliechtli», ces lanternes confectionnées avec des raves durant la période de l’Avent en Suisse alémanique. Elles figurent à peine encore sur les cartes des menus. Pourtant, elles continuent d’être cultivées dans certaines régions, conviennent parfaitement aux tendances alimentaires actuelles et offrent de multiples possibilités en cuisine. Par exemple en compote: de la même manière que pour la choucroute, les raves sont coupées en fines lamelles et fermentées. Et leur teneur en vitamine C est tout aussi élevée: 200 g couvrent la moitié des besoins journaliers. Il est donc grand temps de réintroduire ce parfait légume d’hiver dans la cuisine professionnelle. 

«Som tam» aux raves 
Les raves crues se distinguent par leur arôme frais, leur texture croquante et leur belle acidité, qui en font un ingrédient parfait dans des salades ou des bowls. Et le légume suisse sait aussi sublimer la cuisine internationale. Notre astuce: «Som Tam», la salade de papaye thaïlandaise, revisitée avec des raves. Pour un bon équilibre entre piquant, sucré, salé et acidulé, il faut de l’ail, du piment, du sucre brun, de la sauce de poisson et du jus de limette. Assaisonner avec cette vinaigrette quelques tomates cerises, des haricots verts blanchis, des lanières de carottes et des raves crues, et voilà un beau mariage entre ambiance thaïlandaise et tradition suisse.